Nous voilà avec nos jugements :
Ces Roms qui nous envahissent
Ces politiciens qui s’en mettent plein les poches
Cet handicapé qui ne sait pas parler
Ce pédophile
Ce prof qui se laisse chahuter
Ce mari qui trompe sa femme
Ce délinquant multirécidiviste…
Au temps de Jésus c’est pareil :
Cette femme adultère,
Ce lépreux qui nous menace
Ce samaritain qui vient sur nos terres
Ce publicain qui ose dire son avis.
Parfois même, le jugement est sur nous-mêmes :
Je ne vaux rien,
Je n’y arriverai jamais
Je ne lui arrive pas à la cheville
Je suis nul !
Chacun juge avec ses critères
On en arrive vite aux insultes ou aux mains
Les journaux affichent complet à la rubrique « faits divers »
Quelle image avons-nous des autres ?
Quelle image les autres ont-ils de nous ?
Toi, Dieu, Tu n’entres pas dans ce jeu là.
Tu écoutes, tu prends ton temps, tu dessines…
Et puis 2 phrases :
« Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »
et :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »
2 phrases pour nous, 2 invitations pour ce Carême :
Celle du respect de l’autre,
Du droit à la différence,
De la Tolérance
Celle de la conversion,
De la lutte contre le péché
Du nouveau chemin pour marcher à ta suite.
« Voici que je fais un monde nouveau :
il germe déjà, ne le voyez-vous pas ? »,
dit le Seigneur (Isaïe 43)
Seigneur, nous attendons ce monde et nous le ferons avec Toi !
YG