Cette année 2008, la messe dominicale devait être célébrée le 7 septembre dans l’enclos de l’oratoire de la Vierge des sept douleurs rue Pasteur. La météo néfaste de ce dimanche matin a contraint de se retrouver en communion à l’église Saint Quentin. Mais, qu’elles sont les origines de la fête de la Nativité ?
L’Ecriture ne parle guère de la naissance de la Sainte Vierge et il faut se référer aux traditions comme le firent les textes apocryphes en termes merveilleux. L’origine de la fête de la Nativité de la sainte Vierge se trouve en Orient où le synaxaire (recueil de la vie des saints dans l’ordre du calendrier liturgique de l’Eglise Orientale) de Constantinople la marquait déjà au 8 septembre selon ce qu’avait décrété l’empereur Maurice. Il est probable que l’Eglise de Jérusalem fut la première à honorer le souvenir de la Nativité de Notre-Dame qu’elle célébrait dans une basilique sur l’emplacement de la maison où serait née la sainte Vierge.
L’oratoire de la Vierge des 7 douleurs : Dans un état de construction récente, il est le parfait symbole des épisodes de la vie de la Vierge. On peut y contempler des gravures sur pierre : la prophétie de Siméon (Vois, cet enfant est fait pour la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même, un glaive te transpercera l’âme, afin que se révèlent les pensées de bien des cœurs), la fuite en Egypte, la perte de Jésus au Temple de Jérusalem, la rencontre de Jésus sur le chemin du Calvaire, le crucifiement, la mort du Christ et la mise au tombeau.
Souhaitons que le temps sera plus clément l’an prochain, mais cela ne vous empêche pas, lors d’une randonnée entre Feignies et Gognies-Chaussée, de vous arrêter quelques instants à cet oratoire pour une dévotion ou simplement une visite car, comme le dirait un célèbre guide, il mérite le détour. J.Y.Boëz